samedi 17 novembre 2012

La cuisine coréenne - Partie 2

Petit changement de programme en ce qui concerne la partie 2 sur le thème de la cuisine coréenne. Je comptais vous présenter ce soir les plats principaux la composant, mais je ne pense pas avoir assez de matière à vous montrer. C'est pourquoi je préfère donc attendre d'en découvrir plus afin de vous présenter un plus large panel de mets typiques. 
En attendant, ne vous inquiétez pas, vous me connaissez, j'ai évidemment prévu un Plan B! A l'ordre du jour, ce sera donc la street food (nourriture de la rue pour les novices en anglais).
Pas de kebabs, saucisses frites, hot dogs et sandwiches ici, mais des petites choses plus raffinées et surtout plus diverses!
Dans chaque rue, vous pouvez trouver des stands généralement tenus par des papis/mamis et vendant de la nourriture pour presque rien.
Oubliez le fait que la plus part des choses que je vais vous présenter sont frites dans l'huile, les coréens (et nous) avons besoin de force pour affronter nos longuuuues journées, un peu de gras ne fait donc pas de mal!
Je suis ironique bien sûr. Des légumes simplement revenus, non plongés dans l'huile et non entourés de pâte épaisse, seraient parfois (souvent même) les bienvenus! 

Commençons donc la présentation par le met à emporter ou à manger dans la rue le plus traditionnel et le plus commun en Corée: le gimbap. "J'ai l'impression d'avoir déjà entendu ce mot quelque part..." Vous n'êtes pas fou, vous avez simplement bonne mémoire! Souvenez vous du marché de Gyeonggju et de cette petite mamie réputée pour ses fameux... gimbap! Les voici donc en chair et en os, enfin presque! 
Ce sont donc des feuilles d'algues sur lesquelles on étale du riz puis des légumes (principalement, car on en peut parfois y trouver de la dinde ou bien du surimi). On enroule le tout et çà nous fait un gimbap! C'est un peu le même principe que pour les sushis, sauf que les ingrédients sont très différents.


Les brochettes ci-dessous sont appelées "brochette d'eomuk". Elles sont faites de poisson. "Poisson" est un bien grand mot, "pâte de poisson" serait plus appropriée. Une fois frites, on les laisse macérer dans un bouillon.


Nous arrivons à mes éléments préférés de la street food: les dumplings ou bien mandus coréens. Ces raviolis en forme de demi lune consistent en une enveloppe de pâte et sont généralement fourrés de poisson, de fruits de mer hachés, de viande ou de légumes. 
Pourquoi je les aime? Tout simplement car, contrairement à la plupart des autres éléments de la street food, ils sont consistants, fins et surtout ne sont pas très gras. Bref, on ne sent pas la friture à chaque bouchée!


La photo ci-dessous représente des brochettes de tubes de pâte de poisson (oui encore du poisson!) et de morceaux de viande. Je ne sais pas le nom de cette spécialité et je n'y ai encore jamais goûté. A vrai dire, l'aspect élastique ne me tente pas beaucoup. Affaire à suivre...


On pourrait se croire au cinéma, avec un sceau de pop corn. Pour cela, vous avez "juste" à remplacer vos grains de maïs soufflés favoris par... des tentacules de pieuvres! Regardez ces toutes petites ventouses, elles ne demandent que vous!


Les centaines de beignets sur cette photo sont très représentatifs de la cuisine coréenne. Ils n'ont pas de noms particuliers mais se trouvent à tous les coins de rues et s'achètent pour quelques dizaines de centimes d'euros. Ils sont certes un peu gras, mais en ces temps hivernaux, ils nous remplissent bien l'estomac et nous apportent un peu de chaleur. Ci-dessous, vous pouvez voir des sortes de samoussas, de nems ainsi que des galettes de pommes de terre.


"Qu'est-ce que c'est que ces trucs rouges?". Ce sont des bâtonnets du surimi mes amis. Moi qui pensais que c'était un exemple de la nourriture industrielle que l'on peut trouver en Europe et aux USA, j'avais tout faux! Je ne sais pas si cet ingrédient fait partie de la cuisine coréenne, mais curieusement, j'en vois beaucoup, que ce soit dans les plats servis à la cafétéria de l'université ou dans la rue. Je ne vous décris pas le goût, vous le connaissez tous, çà ne vaut pas vraiment le détour.


Voici des pajeons, ils ressemblent un peu à des pancakes de légumes. Ils sont fait de farine, d'oignons verts, de pâte de soja, d'eau, de sucre et d'huile. Ils sont vraiment bons et me font assez penser à des roasties!


La spécialité ci-dessous se trouve principalement dans un quartier traditionnel de Séoul appelé Insadong. Ces spirales sont faites de patates douces que l'on peut saupoudrer de cannelle ou bien de sauce chili (sauce rouge pimentée). Ce sont des hotteoks


Je vous ai gardé le meilleur pour la fin: le beondegi. Tout à fait ragoutant n'est-ce pas? Ce sont des chrysalides de vers à soie bouillis ou cuits à la vapeur. Ne me demandez pas leur goût, rien que leur odeur nauséabonde me répugne et me fait me tenir à minimum 3 mètres d'eux. Cependant, un ami français y a goûté (quel courageux!) et... il a détesté! Ses impressions: "On s'attend à quelque chose de frit, croquant, alors qu'en fait c'est encore gluant à l'intérieur." Merci Antoine de ton témoignage...


Ma partie 2 sur la cuisine coréenne est donc terminée pour ce soir. J'ai pu vous présenter une bonne partie de ce que je peux manger le week end lors de visites de la ville de Séoul et ses environs. J'espère vous avoir fait ne serait-ce qu'un peu voyager! La street food en Corée étant tellement diverse, un autre article sera surement nécessaire.. A suivre.

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