mercredi 24 octobre 2012

Quoi de neuf à Konkuk?

Après un fabuleux voyage de 6 jours au Japon que je me ferai un plaisir de vous raconter plus tard, je vais aujourd'hui vous parler un peu plus de mon quotidien à Konkuk university. Mes cours, mes horaires, ma vie sur le campus... Bref, un peu de tout!

Commençons par les cours! Etant une "exchange student", mon école en France m'impose la validation de 15 crédits minimum. 
- "Mais c'est quoi des crédits?"
Les crédits ce sont les points à attribuer à chaque matière. Ce ne sont pas des coefficients attention. Par exemple, pour un cours d'anglais, je peux avoir 3 crédits. Uniquement si je réussis dans cette matière évidemment. Ici, un cours de 3h correspond à 3 crédits. Vous en déduirez donc que... le minimum d'heures de cours que je dois avoir est de 15! Mais en tant qu'élève très sérieuse (vous me connaissez quand même), j'ai pris 18h de cours à savoir:

  • International business english
  • Globalization and financial integration
  • Corporate/financial management
  • Coréen pour débutant
  • International commercial relations
Non ce ne sont pas des mots barbares! Même si la finance en repousse plus d'un, vous savez bien que j'adore çà! Sur ces 5 cours, j'ai 2 professeurs étrangers (américain, indien), les autres sont coréens. Tout se passe bien, les cours ne sont pas passionnants mais on fait avec!

La partie la plus drôle, c'est celle des examens. Je suis censée avoir des partiels à la moitié du semestre et des partiels à la fin. J'ai passé les miens la semaine dernière, enfin 3 d'entre eux en tout cas.
Les professeurs sont beaucoup moins exigeants qu'en France. La moitié d'entre eux nous donne à l'avance les questions que l'on aura et l'autre moitié nous autorise à avoir notre cours avec nous pendant le devoir. Bref, je ne suis absolument pas habituée à travailler comme çà en France, mais ce n'est pas forcément pour me déplaire! Je me dis simplement, que ce n'est pas avec des professeurs laxistes que les élèves coréens progresseront... C'est sur que c'est sympa d'avoir l'examen à l'avance, car moins de stress, mais au final comment apprend-on à travailler par soi-même dans de telles conditions? Telle est la question.

J'en viens maintenant à la meilleure partie, à savoir que mes cours sont répartis.. sur 1 jour et demi, à savoir le lundi après midi et le mercredi toute la journée! J'ai pu choisir mon emploi du temps, et je me suis évidemment organisée pour que mes cours soient concentrés sur les mêmes journées. Mon week end de 4 jours me permet de faire pas mal de choses, et c'est assez agréable je dois dire!


J'en ai fini avec les cours, passons à la cafétéria. Comme je vous l'ai dit précédemment, nous avons une cafétéria sur le campus (juste à côté de nos dorms). Le "forfait" que j'ai choisi pour le semestre m'y permet d'y manger tous les soirs de la semaine, plus les déjeuners du week end et les petits déj' en semaine. J'ai banni les petits déj' qui se sont avérés être... coréens! Le kimchi à 8h? Très peu pour moi. J'y mange donc uniquement le soir, ce qui me suffit. C'est plutôt bon, même si c'est un peu toujours la même chose.. Et puis, il n'y a pas de desserts, imaginez donc ma déception!
Le seul "hic" de la cafétéria, ce sont les horaires du diner : 17h à 19h30 grand maximum. Je suis donc souvent prise d'envie de grignoter sur les coups de 10h. Et dans ces moments là, je me jette sur le chocolat...


A part çà, tout va bien sur le campus. Les semaines passent à une vitesse folle! Vous allez me dire, ma semaine de cours à moi se termine le Mercredi.. mais quand même, la vie ici est bien rythmée et on a rarement le temps de s'ennuyer! Et puis, ces longs moments de temps libre me permettent de bouquiner, de tenir à jour mon blog (d'essayer en tout cas), et de me reposer!

Il existe pas mal d'associations d'étudiants coréens sur le campus, mais malheureusement, il nous est impossible d'y participer car ces derniers ne parlent pas anglais.. Et ce n'est pas mes cours de débutant qui me permettent de me débrouiller, ne serait-ce qu'un minimum, à l'oral.
Cependant, il arrive assez fréquemment que des spectacles et concerts aient lieu sur le campus. Voici la vidéo d'un show de danseurs et chanteurs (élèves coréens) auquel j'ai assisté en Septembre. Certes, ce n'est pas phénoménal, mais c'est ce genre d'évènements qui nous permettent d'avoir une vie sur le campus et de nous mélanger aux coréens (d'essayer en tout cas!).




Les élèves coréens

Prochain article en ligne cette semaine: mon voyage à Busan dans le Sud Est de la Corée. Soyez prêts!








samedi 13 octobre 2012

Le programme KE IS

Il est grand temps que je vous parle de ce programme, car il restera pour sûr l'un de mes meilleurs souvenirs de mon année en Corée.
Le KE IS (Korean Experience for International Students) est un programme culturel organisé par le Centre International de Gwangju (5ème plus grande ville de Corée du Sud avec 1,4 millions d'habitants) pour promouvoir la ville et la province de Jeollanamdo aux étudiants étrangers. 
Vous voyez sur la carte que cette ville se situe dans le Sud Ouest.
 
Celui-ci s'est déroulé sur 4 jours: du Jeudi 13 au Dimanche 16 Septembre. Voici donc comment il fut organiser:

Il est important de préciser que ce sont des étudiants coréens de la ville de Gwangju qui ont mis sur pied ce programme.
Je vais donc commencer dès maintenant le récit de ce week end riche en découvertes. Pour vous éviter un roman de 10 pages, je vous présenterai donc uniquement mes coups de coeur de ces 4 jours. Et croyez moi, il y en a plus qu'on ne le pense..

JOUR 1

Après un réveil difficile à 4h30 du matin, Paloma et moi sommes parties de l'université, nos sacs à dos bien remplis sur le dos, pour rejoindre le terminal des bus de Séoul. Après 4 bonnes heures assises et plus endormies que jamais, nous sommes arrivées à destination: Gwangju. La journée a donc commencé. En arrivant au Centre culturel, nous avons rencontrés les 38 autres participants de ce programme. La diversité culturelle était impressionnante: marocains, népalais, Indonésien, russe, polonais, américain, thaïlandais, français, espagnole, cambodgien, vietnamien, bengalis, laosiens et j'en passe. Plusieurs équipes ont été formées, chacun comportant la moitié de participants coréens. Voici mon équipe:

Rangée du haut, de gauche à droite: Le Hoang Phuong Mai (vietnamienne), Yoon Jung Choi (coréenne), Ye Ji Yoon (coréenne), moi-même, Liang Zhao (chinois)
Rangée du bas de gauche à droite: Chae Hyunkyu (coréen et un des organisateurs du programme), Colin Brown (américain)


  • L'atelier Kimchi
J'entends d'ici vos "Ahhh " et "Ne serait-ce pas le choux fermenté dont elle nous a parlé dans l'article précédent?". Eh bien  oui, vous avez raison, c'est aujourd'hui que je vais vous livrer la fameuse recette du Kimchi! J'espère que vous avez l'estomac bien accroché car le mélange est assez.. spécial!
Une femme coréenne a commencé par exécuter les différentes étapes de cette préparation afin que nous puissions les reproduire par la suite.


En voici les différents ingrédients.


Dans le récipient en fer, on a du piment rouge. Dans les 6 petits bols, il y a de la sauce soja (en bas à gauche), du jus de crevettes roses, du sésame, du jus de poisson (en vert), du riz gluant et un liquide (sauce nuoc man il me semble). Ensuite, vous avez bien évidemment le choux! Ils ne sont pas sur la photo, mais il faut y ajouter une poire, des oignons blancs, une pomme, de l'ail et du gingembre.
Je vous laisse apprécier la très alléchante mixture obtenue!



Une fois la préparation homogène, il faut garnir le choux. Pour cela, le saisir et le séparer en deux parties (sans le couper).  Prendre ensuite la feuille la plus extérieure d'une des parties et la badigeonner de la mixture épicée. Répéter cela pour toutes les feuilles.
Voici donc la fin de la première étape!
(la méthode est assez complexe à expliquer, alors soyez tolérant hein!)



Il s'agit enfin de ramener toutes les feuilles vers l'intérieur en les faisant se croiser. On commence donc par l'intérieur, pour terminer avec les extrémités. Ca y'est, votre kimchi est enfin prêt!


  • La Gwangju biennale
Je suppose que la plupart d'entre vous reconnaisse le mot biennale (exemple: la biennale de Venise), qui est une manifestation artistique. Celle de Gwangju a lieu tous les 2 ans. 
Etant amatrice d'art, les quelques heures passées dans ce lieu ont été, pour moi, très enrichissantes. De plus, j'ai eu la chance de voir des oeuvres principalement réalisées par des asiatiques (surtout d'Asie du Sud Est). Il y a donc une différence notable avec celles que je peux voir en France. Les sujets traités ne sont bien sûr pas les mêmes et les effets voulus non plus. Une guide coréenne nous a commenté la plupart des oeuvres exposées en anglais, ce qui nous a permis de mieux les comprendre.
Bref, je suis, je crois, une des seules à avoir vraiment apprécié ce détour culturel. Mais je suis bien contente d'avoir pu découvrir une petite partie de la culture asiatique à travers l'art.


JOUR 2
  • Musée du céladon + atelier poterie
La deuxième partie de la matinée fut consacrée à la visite du musée du Céladon et à un atelier poterie (on ne rigole pas!).
Pour ceux qui ne connaissent pas le céladon, en voilà la définition:
"Le céladon désigne à la fois un coloris et un type de céramique propre à la Chine (en chinois: gingci, littéralement "porcelaine verte") et à l'Extrême-Orient. Les céramiques céladon de Corée, de la période Koryo (918-1392), utilisent cette glaçure verte ou bleu-gris translucide. Le céladon est particulièrement apprécié en Asie car il permet d'obtenir la couleur du jade, la pierre sacrée."
Nous avons commencé par visiter les ateliers de décoration des poteries en céladon. Ici, l'homme cache, ou plutôt protège, les dessins avec cette boue afin qu'ils ne s'abîment pas lors de la cuisson.
Vous pouvez aussi voir sur ces deux photos que le céladon est de couleur noire sous sa forme naturelle, puis devient vert/gris après la cuisson.



Nous avons terminé la visite par le lieu de cuisson du céladon, à savoir cet énorme four. On enfourne les différentes pièces par le côté droit (au niveau des espèces de barils) puis on bouche l'ouverture avec des briques qui vont permettre de garder la chaleur à l'intérieur du four. Le céladon cuit à une température de 1200°C.


C'est parti pour la partie créative! Armez vous de votre petite truelle et suivez moi!
Chacun de nous s'est vu remettre un mug qu'il pourrait décorer à son gré. Les modèles de dessins proposés, style cochons et dauphins, ne me plaisant pas, j'ai donc choisi de graver quelque chose de plus typique: des fleurs de lotus.

Voici donc mon "chef d'oeuvre". 



Mine de rien, cette activité fut fort bien sympathique! Mais vous le saviez déjà, puisque les travaux manuels.. J'en raffole!
Je suis donc repartie sans mon mug (eh oui il faut bien le faire cuire quelque part!). Je le recevrai donc tout beau tout cuit dans 2 mois, enfin 1 mois maintenant! Promis, je posterai une photo pour que vous puissiez voir le résultat final!

  • POSCO
Mais qu'est-ce que ce "POSCO" peut bien être? Aucune idée? Je vous rassure, je me posais la même question avant de m'y promener.
La Pohang Iron and Steel Company, basée à Pohang en Corée du Sud, est le quatrième principal producteur mondial d'acier. C'est aussi un appui décisif à l'industrie automobile et aux chantiers navals coréens depuis plus de 40 ans.
Je ne pourrai malheureusement pas vous montrer de photos du parc industriel car nous n'en avions tout simplement pas le droit (eh oui top secret!).
Après une courte vidéo nous expliquant les activités de POSCO, nous avons eu l'immense chance d'entrer dans le parc industriel et dans certaines usines. 
Ce parc est une ville à lui tout seul car il s'étend sur presque 25km2. La plupart des ouvriers y habitant, on y trouve donc des dizaines de lotissements, un cinéma, des écoles, un stade de foot! Impressionnant!
Mais la cerise sur le gâteau fut la visite d'une des usines. A travers plusieurs centaines de mètres, dans une chaleur étouffante, nous avons vu des plaques incandescentes de 10 mètres glisser devant nous à une vitesse folle! Les tuyaux sortaient de partout, l'eau propulsée sur les plaques créait un vacarme monstre, mais qu'est-ce que c'était bien! J'avais l'impression d'être un enfant devant le sapin de Noël tellement mes yeux brillaient! Bref, super visite! 

  • Suncheon bay
Passons maintenant à quelque chose de très différent! Après la poterie, la cuisine, le fer... C'est parti pour la nature à travers la Suncheon Bay, magnifique réserve naturelle. C'est aussi une des 5 zones humides entièrement protégées dans le monde.












JOUR 3

  • Naganeuoseong Folk village
Il est assez commun en Corée de visiter des villages traditionnels, qui sont en fait des villages reconstitués. Celui que je vous présente aujourd'hui m'a vraiment plu, car très peu touristique.
On y trouve divers ateliers tels que celui des jeux traditionnels, de l'écriture traditionnelle et j'en passe. Je vous laisse découvrir ce village en photos.



Jeux traditionnels
Le but de ce jeu est d'atteindre les trous en lançant les bâtons.



Ces bonhommes taillés dans le bois servent à protéger le village des mauvais esprits.



                

C'est dans cette charmante petite maison que j'ai vécu une belle expérience.
Suivez moi! 



J'y ai rencontré un très gentil professeur de coréen qui m'a appris à écrire mon nom à l'encre sur une grande feuille (qui trône aujourd'hui au dessus de mon lit).



Une des organisatrices et un étudiant iranien
Et voici le résultat! Pas mal non? 3 syllabes: une pour Ca, une pour MI, une pour LLOU (oui, ici ils n'arrivent pas à prononcer Camille, donc ils prononcent Camillou...)



Je ne pense pas qu'il soit possible que je vous transmette l'émotion que j'ai ressentie pendant cette demi heure. J'ai surtout apprécié le profond respect porté au professeur par Jalil et la coréenne. Ca m'a ému.

Et pour terminer, quelques photos de vieilles femmes vendant des légumes et quelques macros de fleurs.








  • Green tea farm
J'entends d'ici mes chères tantes amatrices de thé! Eh bien oui, j'ai eu la grande chance pendant ce week end de me promener à travers des plantations de thé vert! Qui plus est, cette plantation produit 40% de du thé vert en Corée, ce qui n'est pas négligeable!

J'ai été un peu surprise quant aux arbustes desquels les feuilles sont extraites. L'inculte que je suis s'attendait à trouver des arbres et non pas des petits buissons dont les feuilles ressemblent un peu à celles des buis, c'est-à-dire bien luisantes et épaisses. Eh bien non Camille, toutes les feuilles de thé ne ressemblent pas à celles des tilleuls! (Notez ma capacité à me moquer de moi-même)  

Je vous laisse donc profiter de ces quelques photos prises dans les cultures de thé vert, de vrais labyrinthes!







Et au loin, de part les montagnes, on aperçoit la mer
La glace au thé vert, une petite merveille!
Non M-C, non Françoise, non Domi, non Brigitte, non maman, ne me demandez pas si on pouvait acheter des produits à base de thé vert, ou même du thé vert tout court, vous ne saurez pas, soyez patientes!


JOUR 4

  • May, 18th: Le mouvement pour la démocratisation de Gwangju

On arrive bientôt au bout de cet article (OUF), avec un dernier épisode qui sera cette fois-ci basé sur l'histoire de la Corée. Sortez les mouchoirs, car l'évènement qui s'est déroulé le 18 Mai 1980 à Gwangju en a fait pleurer plus d'un (bon okay, moi y compris). 
Cette histoire nous a été contée à travers un film coréen. Ci-dessous l'affiche.


Après l'assassinat du président Park Chung Hee en 1979, les militaires sont arrivés au pouvoir avec à leur tête le Général Chun Du Hwan. Afin de s'élever contre la loi martiale mise en place par ce nouveau gouvernement, des mouvements de démocratisation s'éveillèrent et de nombreux syndicats d'étudiants furent créés. Ces derniers menèrent des manifestations nationales. On retient principalement  celle de Séoul, le 15 mai 1980, auquel 100 000 étudiants et citoyens participèrent. En réponse, le gouvernement prit plusieurs mesures répressives. Le 17 mai, le Cabinet étendit la loi martiale à l'ensemble du pays. Cette mesure entraîna la fermeture d'universités, l'interdiction des activités politiques et accentua la censure de la presse. Afin d'appliquer la loi martiale, des militaires furent envoyés dans plusieurs régions. 
Le 17 mai 1980, l'extension à la province de Gwangju de l'état de siège, en vigueur à Séoul, se traduit par des arrestations d'hommes politiques dans ce bastion de l'opposition et la fermeture d'universités.
Le 18 mai 1980, au matin, des étudiants se rassemblèrent à la porte de l'université Jônnam, afin de contester sa fermeture. À 9 h 30, environ 200 étudiants étaient déjà présents; ils faisaient face à 30 parachutistes. À environ 10 h, il y eut un affrontement entre les soldats et les étudiants : les soldats chargèrent les étudiants alors que ces derniers se défendaient en lançant des pierres.
Le 20 mai, l'hôtel de ville est pris par les manifestants. La station émettrice KBS est occupée par les manifestants. Alors que le soulèvement s'étend à d'autres villes de la région, le 21 mai, Gwangju est isolée, et le 22 mai, les assiégés commencent à s'armer. Une manifestation réunit 150 000 participants le 23 mai.
Le 27 mai, l'armée sud-coréenne entre dans la ville et déclenche une répression ayant causé officiellement deux cents morts, et jusqu'à plusieurs milliers selon les organisations de défense des droits de l'homme.
On estime aujourd'hui à 2000 le nombre de morts.

Après avoir bien pleuré, nous nous sommes rendus au cimetière national de Gwangju où reposent les hommes et femmes tombés pendant ce mouvement. Une cérémonie d'hommage a eu lieu.
Ce fut très émouvant. D'autant plus que, parmi nous, se trouvaient nos amis et organisateurs coréens dont les parents ont, pour la plupart, vécu ce drame. 




Il m'a été difficile de réaliser que, 33 ans auparavant, de tels barbaries aient pu se passer en Corée. Nos amis coréens ont, même s'ils ne l'ont pas vécu, cette tuerie bien encrée dans leur mémoire.
Terminer ce fabuleux week end avec une telle "activité" était nécessaire, je pense. Il aurait été inconcevable pour moi de zapper ce moment historique pour une visite de jenesaisquelendroit. J'ai apprécié que les coréens partagent avec nous cet évènement si important et si difficile pour eux. Je me sens honorée et privilégiée.

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Et voilà, après 4 bonnes heures d'écritures, c'est la fin de ce fabuleux week end! Comme vous pouvez  le voir à travers mes textes et mes photos, ces quelques jours furent une réelle source d'enrichissement, tant au niveau culturel que personnel. Aussi surprenant soit-il, il est difficile d'avoir une vraie discussion ou même de lier une amitié avec un coréen. Participer à ce programme m'a enfin permis d'en rencontrer, de parler de nos pays respectifs, d'échanger, et rien que pour çà, ce week end fut magique. Je suis restée (et j'espère encore rester!) en contact avec des coréens pour lesquels j'ai eu un vrai coup de coeur. 
On a trop souvent tendance à n'entrevoir que la surface des choses, des endroits, et à ne pas creuser pour en découvrir la richesse. Le KE IS m'a permis de découvrir ce beau pays à travers les yeux et le coeur des coréens, et c'est pour moi la meilleure manière d'apprendre d'un pays et d'un culture. Alors merci Paloma de m'avoir présenté ce programme, et mille mercis aux organisateurs pour nous avoir donné cette belle opportunité. Je n'oublierai pas de si tôt ce week end, soyez en sûrs!

Pour terminer, quelques photos de la soirée de clôture du KE IS et de notre présentation de groupe à la "Talent show party". Enjoy les amis! 


Costumes traditionnels